Systèmes énergétiques ruraux

L’accès universel à l’énergie moderne est déterminé par des facteurs locaux et mondiaux, notamment le changement climatique, l’augmentation de la population et la sécurité énergétique future. Pour être durables à long terme, les systèmes énergétiques ruraux doivent répondre aux besoins énergétiques des habitants des zones rurales, tout en augmentant la productivité économique et en contribuant à un développement durable des conditions de vie dans ces zones. Ils doivent également fournir des intrants pour d’autres interventions énergétiques en milieu rural et réduire l’impact environnemental en se concentrant sur les technologies des énergies renouvelables.
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Outils d’apprentissage sur les systèmes énergétiques ruraux










Les aquifères sont des formations géologiques de roche saturée sous la surface, à travers lesquelles l’eau peut se déplacer. Ils agissent comme des filtres naturels et piègent les sédiments et autres particules, assurant ainsi une purification naturelle des eaux souterraines qui les traversent. En fait, presque tous les aquifères ne sont pas des rivières souterraines, dans lesquelles l’eau circule librement, mais plutôt des espaces poreux de roches et de sédiments où elle doit s’infiltrer. La recharge des aquifères se fait naturellement par des mécanismes d’infiltration. Cependant, en raison des changements dans la couverture végétale et de l’érosion croissante des sols, les taux d’infiltration ont tendance à diminuer. La recharge d’un aquifère peut être gérée en facilitant les processus naturels d’infiltration ou en construisant des structures qui maintiennent la recharge artificiellement. C’est ce que l’on appelle la gestion des systèmes de recharge des aquifères (MAR – managed aquifer recharge).










En termes simples, l’agroforesterie est une combinaison d’agriculture et de foresterie. Elle représente l’inclusion d’arbres ou d’autres plantes vivaces ligneuses dans les systèmes agricoles, y compris la production de cultures et de bétail. L’agroforesterie, contrairement à l’agriculture conventionnelle à grande échelle, a pour objectif d’imiter les écosystèmes naturels. Cela permet de réaliser un certain nombre de services écosystémiques. Ceux-ci comprennent la protection du sol contre l’érosion et l’engorgement par l’eau, la minimisation de l’évaporation de l’eau du sol et des plantes par la diminution de la vitesse du vent, la protection de l’eau par des systèmes racinaires plus profonds et plus étendus et une biodiversité accrue. La stabilité et la productivité à long terme des systèmes agroforestiers surpassent celles des monocultures ou des pâturages conventionnels car ils tendent à être plus résistants. Cependant, l’établissement d’arbres sur les terres agricoles s’accompagne de certains défis.


L’irrigation est pratiquée dans le monde entier depuis des milliers d’années et l’agriculture irriguée est l’un des plus grands utilisateurs d’eau dans le monde. Bien que les 
Une personne moyenne produit environ 500 litres d’urine par an, ce qui fait de l’urine l’un des principaux excréments d’origine humaine. L’urine était considérée comme un déchet qui cause de graves problèmes à l’environnement et aux systèmes de traitement des eaux usées, mais au cours des dernières décennies, l’urine était de plus en plus considérée comme une ressource précieuse. Par conséquent, la recherche s’est également intensifiée sur l’utilisation de l’urine pour faire face à ses défis.
L’assainissement Terra Preta (TPS) est un système étonnant de biodéchets/assainissement d’une culture ancienne très avancée. Terra Preta présente un grand potentiel pour la formation du sol et le recyclage des nutriments provenant des excréments. Le TPS a été développé à partir de l’inspiration de la pratique historique redécouverte et fait l’objet de recherches à
Dans les régions arides et semi-arides du monde, l’eau est le facteur limitant de la production alimentaire, en particulier dans les régions où l’agriculture pluviale domine. Les systèmes de collecte des eaux de pluie (CEP) ont le potentiel de fournir une source d’eau durable, tout en contribuant à la sécurité alimentaire, à la lutte contre l’érosion des sols et les risques d’inondation, simultanément, s’ils sont conçus correctement. Les systèmes de collecte des eaux de pluie ont de nombreuses applications et peuvent s’avérer particulièrement utiles dans les zones rurales vulnérables.
Les eaux usées sont un élément clé de l’intérêt public, en particulier en raison de l’augmentation des problèmes liés à la disponibilité de l’eau, à l’assainissement, à la santé et à la durabilité. L’utilisation inappropriée et la gestion inadéquate des eaux usées constituent une menace énorme pour le bien-être social et les écosystèmes.
Les connaissances écologiques traditionnelles (CET) désignent les connaissances et les pratiques écologiques des cultures autochtones et locales. En mettant l’accent sur la collecte de l’eau de pluie (CEP), de nombreux types différents de systèmes ont été conçus en fonction de l’échelle, de l’utilisation de l’eau et du lieu de stockage. Au fil des siècles, des populations aux situations géographiques diverses ont compté sur l’eau de pluie et ont développé des connaissances et des techniques indigènes pour la collecte de l’eau de pluie. Celle-ci peuvent être divisés en ces catégories : Méthodes de micro-bassin versant, macro-bassin versant et méthodes de l’eau de crues.
La collecte des eaux de pluie (CEP) est la collecte et le stockage de l’eau de pluie qui autrement s’écoulerait. L’eau ainsi recueillie peut être utilisée pour une multitude d’usages domestiques et agricoles. Différents types de systèmes sont utilisés, selon l’échelle, le type d’utilisation de l’eau et l’emplacement de stockage.
L’eau est vitale pour le monde. L’accès inadéquat et la gestion inappropriée de l’eau entraînent un large éventail de défis écologiques, qui ont également un impact sur les besoins humains les plus fondamentaux en matière d’